Si vous commettez l'imprudence de sortir par temps de pluie, vous avez de grandes chances de rentrer chez vous avec un galurin qui n'a plus s'il est permis de s'exprimer ainsi figure humaine.

 

Le nouveau chapeau ne supporte d'ailleurs pas plus le soleil que l'ondée.

 

C'en est fini de ces bons vieux chapeaux que le père transmettait au fils et qui faisaient pour ainsi dire partie

du mobilier familial.

C'est dommage, c'est grand dommage.

 

Un Breton sans chapeau breton n'est plus tout à fait un Breton.

 

Tout comme un pêcheur sans béret n'est plus tout à fait un pêcheur.

 

M. Vincent Inizan, député du Finistère, maire de Kernouès, qui me conte ces choses tristes,

dans le train qui nous emmène tous deux vers Morlaix, demande au Matin de jeter le cri d'alarme pour rappeler

ses compatriotes au respect des vieilles traditions.

 

Nous ne demandons pas mieux, mais la moindre baisse sur le prix des chapeaux aurait peut-être plus d'effet.

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