« Mes impressions

 

Mon fils m’a remis cette photographie le 6 Août 1914, à la caserne Fautras, à 5 heures du soir.

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Je la tiens comme une relique, en souvenir de son départ pour la guerre.

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Ce jour m'a été le plus pénible de ma vie, voyant mon sang qui coule dans ses veines

allant pour être exposé au danger de cette guerre qui s’annonce si terrible.

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Mon fils a montré beaucoup de courage.

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Il m’a témoigné les plus grandes affections, en me demandant pardon pour sa vie passée.

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Me recommandant, de bien me soigner.

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On s’est quitté en s’embrassant avec effusion, ne pouvant contenir nos larmes.

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Mon gout au travail malgré mon grand courage s’est abattu depuis.

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Je forme le vœu de le revoir sain et sauf».