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Deux frères Quéré de Coat-Méal - Plouguin
Louis Marie Quéré - Mort pour la France
Gabriel Marie Quéré - Mort pour la France
Remerciements à Madeleine Mercel
Collection
Michel Quéméneur
Quéré Louis Marie
Né le 3 Janvier 1891 à Plouguin
Lescoat
Classe 1911 Matricule 3592
Apte au Service Armé en Octobre 1914
Incorporé au 48e Régiment d'Infanterie
le 4 Novembre 1914
71e Régiment d'Infanterie
le 3 Février 1915
87e Régiment d'Infanterie
le 16 Mars 1915
Disparu le 17 Juillet 1915 aux Eparges (Meuse)
Mort pour la France
Monument aux morts de Plouguin
Les Eparges
Les Éparges est, dans la Meuse, une commune du canton de Fresnes en Woëvre
et de l'arrondissement de Verdun (environ 60 habitants)
La crête des Éparges qui domine la plaine de la Woëvre au sud de Verdun
est occupée dès le 20 septembre 1914 par les Allemands.
La 1ère ligne est située sur les ruines des villages des Éparges et de Trésauvaux,
les bois du versant nord-est et les espaces plus dégagés du versant nord-ouest.
La 2ème ligne est basée sur la tranchée de Calonne (route Verdun-Hattonchâtel
à travers le massif forestier)
Les troupes sont mises au repos à l'ouest, dans les villages de Belrupt, Sommedieue,
Mont sous les côtes, Mouilly ...
Les Allemands occupent la crête des Éparges.
Pour résorber le "saillant de Saint Mihiel", Joffre désire un observatoire sur la plaine de la Woëvre.
Le 17 février 1915, après l'explosion de 4 mines sous la partie ouest,
la 12ème DI attaque depuis le pied.
Au prix de pertes très lourdes, les Français atteignent la crête.
Cependant les Allemands en conservent une partie, gardent la colline suivante de Combres
plus élevée et progressent dans le secteur de la Tranchée de Calonne.
Le 5 avril, le "point X" est atteint et l'offensive est arrêtée le 15 avril.
Le 24 avril, a lieu la contre-offensive allemande puis le 20 juin une nouvelle offensive française ...
Pendant plus de deux années encore les Éparges seront le lieu de violentes attaques,
tirs d'artillerie et de gaz, contre attaques, sapes et explosions de mines bourrées d'explosifs.
Ces combats provocants des pertes considérables pour des gains apparemment minimes
ont eu en France un grand retentissement.
Collection
Michel Quéméneur
Collection
Michel Quéméneur
Quéré Gabriel Marie
Né le 25 Mars 1892 à Coat-Méal
Lescoat
Classe 1912 Matricule 2089
Incorporé le 9 Octobre 1913
48e Régiment d'Infanterie
Parti au front le 3 Août 1914
Blessé le 22 Août 1914 à Fosse-la-ville
(Belgique)
Blessure par balle dans la cuisse.
Mention et lettre de félicitations.
Récompenses diverses.
Rentré au dépôt le 5 Septembre 1914
Reparti au front le 22 Octobre 1914
Disparu le 9 Mai 1915 à Bailleul (Pas de Calais)
Mort pour la France
Monument aux morts de Plouguin
Historique du 48e Régiment d'Infanterie
Le 21 août 1914, aux rayons du soleil couchant, le régiment se déployait sur les plateaux ondulés
qui bordent la Sambre et qui, en 1692, avaient déjà été arrosés du sang de ses aînés,
car, en 1692, au cours de sa glorieuse carrière, le 48e avait déjà combattu près de Namur.
La division était engagée depuis la veille.
Dans la soirée du même jour, le régiment entra à son tour dans la fournaise.
Le 3e bataillon débouchant d'Arsimont par une vigoureuse charge à la baïonnette s'efforçait
de rejeter sur la rive nord de la Sambre les Allemands qui avaient commencé à franchir cette rivière.
C'est au cours de cette charge que tombe au premier rang le capitaine Massiou,
entamant la longue liste d'honneur de nos héros du Devoir.
Le bataillon très éprouvé par cette charge sanglante reçut l'ordre de rallier le reste du régiment
dans la nuit entre Arsimont et Fosse pour se reformer.
Le contact était pris le 22 août, à l'aube.
Le régiment recevait l'ordre de rejeter au-delà de la Sambre les Allemands, qui, aux prix d'efforts
sans cesse renouvelés, avaient pu prendre pied sur les pentes sud de la rivière,
s'y retrancher et qui, à l'aide de mitrailleuses habilement masquées, en défendaient l'accès.
Le régiment ainsi, tout entier, attaque sur Ham-sur-Sambre et Arsimont.
Son élan fut magnifique, mais le régiment fut rapidement décimé par le tir écrasant
de l’adversaire.
Le colonel de Flotte, mortellement blessé, au milieu de ses soldats qui montaient à l'assaut refuse
de se laisser emporter :
« Je veux mourir debout », criait-il, mettant une énergie surhumaine à se relever.
Les pertes furent lourdes : 17 officiers et 500 hommes hors de combat,
mais ce premier jour de bataille devait rester pour le 48e un exemple superbe
de dévouement au drapeau.
Après la mort glorieuse du colonel de Flotte, le commandant Edou prit le commandement du régiment.
Le 48e, qui avait progressé, sans toutefois avoir pu atteindre la Sambre,
se cramponne au terrain conquis.
Collection
Michel Quéméneur.
22 Août 1914
Collection
Michel Quéméneur.