retro29.fr
Le site Retro29.fr est arrivé à une taille critique.
La suite des articles se trouve sur le site de L'ANNEXE de Retro29.
Soldats et Marins de Plouguin Morts pour la France
​
​
Noms de F - Fagon à Fourn
Fagon François Marie
​
Né le 15 Juin 1882 à Tréouergat
Enez Rouz
​
Classe 1902 Matricule 1258
​
Cultivateur
​
Résidant à Plouguin
​
Services Auxiliaires
Bégaiement
​
Classé Service Armé le 5 Novembre 1914
​
Incorporé le 7 Décembre 1914
19e Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
​
Parti en renfort le 26 Mai 1915
​
Évacué pour maladie le 8 Décembre 1915
Rentré au dépôt le 14 Février 1916
​
Blessé le 7 Octobre 1917
au Chemin des Dames secteur de Bovettes (Aisne)
Plaie au crane par éclat d'obus
​
Admis à la réforme n°1
le 3 Février 1919
​
Démobilisé le 3 Février 1919
pour diminution acuité visuelle des 2 yeux
suite à fracture du crane et trépanation
avec perte de matière osseuse complète
de la région fronton temporo-pariétal droite
​
se retire à Plouguin
​
Citation à l'Ordre du Régiment
Médaille Militaire
Croix de Guerre avec Palme
​
Décédé le 13 Mai 1919
à l'Hôpital de Quimper
​
Monument aux Morts de Plouguin
​
Floch Joseph Marie
​
Né le 15 Septembre 1896 à Plouguin
Tréfléac'h
​
Classe 1916 Matricule 2426
​
Incorporé le 9 Avril 1915
137e Régiment d'Infanterie
​
93e Régiment d'Infanterie
le 30 Mars 1916
​
118ème Régiment d'Infanterie
le 30 Avril 1917
​
293e Régiment d'Infanterie
le25 Juillet 1917
​
338e Régiment d'Infanterie
​le 20 Novembre 1917
​
Tué à l'ennemi le 6 Août 1918
à Mont-notre-Dame Fère-en-Tardenois (Aisne)
​
Mort pour la France
​
​Monument aux Morts de Plouguin
​
​
Historique du 338e Régiment d'Infanterie
FÈRE-EN-TARDENOIS
Le 27 juillet, les mouvements des bataillons du 338e sur Fère-en-Tardenois se font lentement à travers bois sur des pistes détrempées.
​
L'attaque de la ville est menée par le 4e bataillon et le 6e bataillon.
Au point du jour, au moment où les premiers éléments atteignent l'Ourcq, les mitrailleuses ennemies ouvrent un feu nourri.
​
Le 6e bataillon réussit cependant à atteindre les lisières.
A dix heures, l'attaque appuyée par l'artillerie redouble de vigueur.
Les 13e et 14e compagnies passent l'Ourcq, se précipitent sur l'ennemi et font immédiatement 30 prisonniers.
​
Le sergent DESROCHES de la 15e compagnie fait à lui seul 2 officiers et 26 hommes prisonniers.
​
La progression lente, mais tenace, continue jusqu'à la nuit.
Reprise le lendemain, elle se traduit par un brillant succès. 90 prisonniers, 3 officiers, 12 mitrailleuses, un canon et un important matériel sont capturés.
Le 338e venait de mériter une citation à l'ordre de l'armée.
LA VESLE
Le 5 août, la poursuite énergique de l'ennemi en déroute est déjà commencée, au petit jour,
le 338e se porte en première ligne devant la Vesle, près de Bazoches.
​
La Vesle est franchie malgré les feux violents des mitrailleuses ennemies ; mais la marche en avant est fortement gênée jusqu'à la nuit
par ces mitrailleuses et le bombardement, le régiment garde sa tête de pont pendant toute la nuit.
Le 6 Août, après une demi-heure de préparation par notre artillerie, la marche en avant est reprise.
Les vagues d'assaut enlèvent d'un premier bond le petit bois et la Gravière, d'un deuxième bond elles atteignent le talus de la voie ferrée.
La 23e compagnie dépasse même la voie ferrée et va occuper les baraquements à l'ouest de Bazoches cherchant
à établir la liaison avec les Américains.
​
33 prisonniers dont 1 officier ont été capturés.
Relevé par le 279e , le 338e est félicité par le général commandant la D. I. pour le cran et l'énergie dont il a fait preuve
Floch Pierre François Marie
​
Né le 2 Décembre 1892 à Plouguin
Pont ar Traon
​
Classe 1912 Matricule 2008
​
Incorporé le 9 Octobre 1913
54e Régiment d'Infanterie
Soldat 2ème classe
254e Régiment d'Infanterie
le 22 Octobre 1914
​
Blessé le 6 Septembre 1914 à Beauzée*
Cuisse traversée par balle
*Erreur de date sur registre matricule
​
​
Disparu le 23 Mai 1916
à Cumières le Mort-Homme (Meuse)
​
Tué à l'ennemi
​
Mort pour la France
​
​Monument aux Morts de Plouguin
​
Médaille Militaire
"Brave soldat mort pour la France glorieusement à Cumières le 23 Mai 1916"*
*Erreur de date sur registre matricule
​
​
Historique du 254e régiment d'infanterie
Les 21 et 22 mai, l'artillerie ennemie effectue un bombardement des positions par
obus de gros calibre (150, 210, 305).
La journée du 23 mai 1916, c'est l'hécatombe finale du 254e RI.
A partir de 7 h. 30, bombardement intense de toutes les tranchées de 1ère ligne et du village de Cumières :
les tranchées sont entièrement bouleversées, les caves du village s'effondrent les unes après les autres, ensevelissant
la plus- grande partie des occupants.
A 11 h. 30, le chef du 5e bataillon, commandant Roullet, grièvement blessé, passe le commandement au capitaine Lisbonne,
commandant la 18° compagnie.
A partir de 14 heures, le tir de l'artillerie ennemie s'allonge jusqu'à la lisière Sud du village, couvrant la marche de 2 compagnies d'infanterie qui parviennent ainsi à gagner cette lisière.
A leur suite, les vagues d'assaut allemandes franchissent les tranchées que tenait la 17e compagnie dont le commandant réussit
à se dégager et à ramener quelques hommes, malgré les tirs de barrage ennemis.
Dans la nuit, les héroïques survivants du 254 RI après avoir été relevés par le 267e RI se rassemblent au bois Bouchet et Ippécourt,
d'où, le lendemain 25 mai, ils sont ramenés vers l'arrière à Saint-André.
Les pertes sont pour le seul 5e bataillon, qui a eu à supporter le choc formidable de l'attaque allemande :
Officiers — Tués : 3; blessés : 2 ; disparus : 4
Troupe — Tués ou blessés. : 275 ; disparus : 100.
-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-
​
Cumières
C'est à Cumières que le 254e R. I. est mort en beauté, le 23 mai 1916.
C'est à Cumières qu'il a été enseveli dans sa Gloire.
​
Ce nom restera comme le cri de ralliement auquel se reconnaîtront tous les héros du 254e RI qui ont combattu
sous les plis de son glorieux drapeau.
Le 254e RI a été supprimé à la date du 11 juin 1916, ses unités n'étant plus que des ombres tragiques, drapées de pourpre,
.
Le 5ème bataillon et la 1re compagnie de mitrailleuses sont passés au 267e RI.
Le 6ème bataillon et la 2ème compagnie de mitrailleuses sont passés au 287e RI.
Les divers éléments de la CHR ont été répartis entre ces deux régiments.
Le drapeau a été porté au dépôt de repliement du régiment à Laval, oublié, mais fier du devoir accompli.
L'heure des réparations cependant viendra.
​
En 1919, le colonel Claudon, commandant la 138° brigade d'infanterie, soucieux de réparer l'oubli d'une citation à l'ordre officiel
pour la sublime hécatombe de Cumières, adressera spontanément de Mayence au commandant du dépôt du 54e et 254e à Compiègne,
le témoignage aussi précieux qu'éclatant ci-après :
« Pendant les mois d'avril et mai 1916, sous Verdun, le 254e RI a été constamment à la peine, soit qu'il fut en première ligne,
soit en arrière, travaillant de nuit sous les obus à rétablir les boyaux de communication.
A Cumières, le 23 mai, sous un bombardement continu d'une extrême violence, le 254e RI a eu une tenue absolument remarquable.
​
Son 5e bataillon notamment a été littéralement écrasé à son poste, faisant payer cher à l'ennemi ses succès.
J'ai encore la vision très nette de l'effroyable bombardement auquel a été soumis ce corps d'élite et la violence des attaques allemandes : c'était devenu un véritable enfer.
​
Tous les témoignages que j'ai pu recueillir ont toujours et tous accordé une conduite magnifique aux officiers et soldats qui ont combattu jusqu'à l'extrême limite des forces humaines ».
Floch Yves Marie
​
Né le 14 Septembre 1897 à Plouguin
Stréjou
​
Classe 1917 Matricule 2310
​
Incorporé le 8 Janvier 1916
47e Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
59e Régiment d'Infanterie
le 24 Mars 1917
​
Tué à l'ennemi le 24 Novembre 1917
secteur des Chambrettes (Meuse)
​
Mort pour la France
​
Monument aux morts de Plouguin
​
Inhumé au cimetière militaire Marceau à Verdun
N°191 Fosse collective 220
​
​
​
Historique du 59ème Régiment d’Infanterie
« Ca barde à Verdun ! » murmurent les guetteurs.
​
En effet, malgré l’hiver, échappant à l’état général, le secteur des Chambrettes est en pleine action.
Les allemands n’ont pas renoncé à fixer la citadelle !
​
Rageurs et « prusiennement » têtus, ils redoublent leurs coups au Nord de Verdun, espérant lasser notre effort ou surprendre notre vigilance.
Divisions sur divisions, les troupes se succèdent dans les secteurs du bois le Chaume et des Caurrières,
résistant jusqu’à l’extrême limite des forces…
Très vite, le « tuyau » est monté jusqu’en première ligne, le 59e est relevé, et doit aller « là-bas ».
Il faut s’attendre à quitter le secteur d’un jour à l’autre.
Quarante-huit heures plus tard, silencieux, des coloniaux « montent » vers Rouvrois que, maintenant rien ne trouble.
Ils « en viennent …»
Questionnés, anxieusement, avidement sur cette terre de fer et de feu qu’est Verdun,
ils n’ont que des gestes las, quelques mots, brutaux comme des 105.
​« Froid, pieds gelés, gaz en masse, artillerie infernale, relève atroce.
Pas de tranchées, trous d’obus pleins d’eau, la mort lente !... »
Fourn Jean François Marie
​
Né le 31 Mai 1895 à Plouguin
Kervéguen
​
Classe 1917 Matricule 2310
​
Incorporé au 64e Régiment d'Infanterie
le 16 Décembre 1914
Soldat de 2ème classe
411e Régiment d'Infanterie
le 21 Mars 1915
​
Tombé malade. Maladie contractée au service
Etat très grave, péritonite aiguë
​
Décèdé le 3 Novembre 1915
à l’hôpital temporaire d'Alembert de Montevrain
(Seine et Marne)
​
Mort pour la France.
​
Monument aux morts de Plouguin
​
Inhumé au Carré militaire de Montévrain,
tombe 26​​​
Fourn Joseph Marie
​
Né le 25 Juillet 1887 à Plouguin
Kervéguen
​
Résidant à Saint Pabu
​
Classe 1907 Matricule 11607 - 2438
​
Inscrit Maritime
Quartier Maître de Manœuvre
2e Dépôt des Équipages de la Flotte - Brest
​
Mort le 9 Septembre 1918
Hôpital Maritime de Brest
Suite de Grippe infectieuse
contractée au 2ème Dépot de Brest.
​​
Mort pour la France.
​
Monument aux morts de Saint Pabu.
​
Carré militaire de Brest Kerfautras
Carré 39 - Rang 8 - N°26
​
​
© 2018 Patrick Milan. Créé avec Wix.com