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Soldats et Marins de Plouguin Morts pour la France
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Noms de H - Halna du Frétay à Kervoal
Halna du Fretay Hervé Adolphe Alexandre
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Né le 12 Octobre 1896 à Plouguin
Lesven
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Classe 1916 Matricule 2667
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25ème Régiment de Dragons
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Engagé Volontaire pour la durée de la guerre
le 2 Janvier 1915.
2ème Régiment de Cuirassiers
Arrivé au corps le 4 Janvier 1915.
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Admis élève aspirant dans les centres d’instruction
à la suite du concours du 13 et 14 Mars 1915.
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Élève à l’école de Saint Cyr le 10 Avril 1915.
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Aspirant au 25e Régiment de Dragons
le 1er Septembre 1915.
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Sous-Lieutenant Temporaire le 11 Mai 1916.
Sous-Lieutenant Définitif le 4 Avril 1917.
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Lieutenant par décret du 4 Mai 1918
pour prendre rang du 11 Mai 1918
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Tué à l'ennemi le 12 Juillet 1918
devant Castel (Somme)
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Mort pour la France
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Monument aux morts de Plouguin
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Inhumé sur le Placître à Plouguin
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Citations
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ORDRE GÉNÉRAL N° 44 DE LA 1ère ARMÉE
Le Général Commandant la Ière Armée
cite à l’Ordre de l’Armée :
Le Groupe à Pied du 3ème Escadron
du 25ème Régiment de Dragons.
« Troupe d’élite du 25ème Dragons à Pied,
sous les ordres du Lieutenant De LAVILLÉON
et du Sous-lieutenant Du FRÉTAY, a montré,
le 14 Mai, les plus belles qualités offensives, entrain,
ardeur guerrière.
Dans son impatience de combattre,
s’est précipité dans notre propre barrage
et abordant un ennemi supérieur en nombre,
l’a bousculé, lui tuant 20 hommes,
lui faisant 35 prisonniers, capturant 2 mitrailleuses
légères et atteignant d’un bond l’objectif
qui lui était désigné. »
Au Q. G., le 9 Juin 1918.
Le Général Commandant la Ière Armée,
Signé : DEBENEY
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À L’ORDRE DE L’ARMÉE
(Extrait de l’Ordre Général N° 82 du 9 Août 1918.)
HALNA DU FRÉTAY (Hervé), Lieutenant au 25ème Dragons :
« Officier d’élite, adoré de ses hommes, qu’il a superbement enlevés à l’assaut d’un village
le 12 Juillet 1918 ; mortellement frappé à leur tête au moment où il atteignait l’objectif final.
(Trois citations antérieures.) »
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Historique du 25ème Régiment de Dragons pendant la guerre 1914-1918
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Attaque du 14 Mai 1918.
Effectif : Lieutenant De LAVILLÉON et Sous-lieutenant Du FRÉTAY, deux Sections
de vingt-cinq Cavaliers et une Section de Mitrailleuses.
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Mission : S’emparer du point 0064, près CASTEL (SOMME), surveiller les débouchés de ce village,
établir la liaison avec les unités voisines.
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Exécution : Après une reconnaissance minutieuse faite par le Sous-lieutenant Du FRÉTAY
pendant la nuit précédente, l’attaque se déclenche le 14 Mai à 18 heures.
Courant dans leur barrage, les deux Sections arrivent à leurs objectifs :
dans la Tranchée ennemie une toile de tente parait, soulevée par deux mains : l’homme est tué avant d’être sorti.
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Tout le long du talus, les Allemands se précipitent hors de leurs abris : leur Officier, qui se voit cerné, semble hésiter,
le Maréchal des Logis LECOMTE l’abat d’un coup de fusil, plusieurs autres ont le même sort ; les derniers lèvent alors carrément les mains et se rendent.
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La Demi-section GUÉRIN, apercevant encore des ennemis sur le talus de droite, se porte de leur côté, en tue deux
et fait le reste prisonnier.
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La mission est remplie ; le détachement s’est emparé de 35 prisonniers et de 2 mitrailleuses.
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Prise de CASTEL (15 kilomètres Sud-est d’AMIENS), 12 Juillet 1918.
Effectif : Une Compagnie de 100 Cavaliers, sous les ordres du Lieutenant De LAVILLÉON.
Chefs de sections : Lieutenant Du FRÉTAY, Sous-lieutenant SELLIER, Adjudant BOUTET, Maréchal des Logis DUCHESNES.
Mission : 1°) S’emparer du village de CASTEL ; 2°) Nettoyer le village ; 3°) Établir deux postes de surveillance,
l’un au calvaire (sortie Sud de CASTEL), l’autre au pont sur l’AVRE.
Dispositif d’attaque.
Première vague : Deux Sections devant se diviser à l’arrivée dans le village ; l’une s’empare d’une rue orientée Nord-sud
et s’arrête au calvaire ; l'autre s’empare d’une rue orientée Est-ouest et s’arrête au pont sur l'AVRE.
Deuxième vague : Deux sections devant aussi se diviser à l’arrivée dans le village, chaque Section ayant une rue à nettoyer.
Exécution : A l’heure indiquée, la Compagnie s’élance et marche par lignes de demi-section jusqu’aux lisières du village ;
les Sections pénètrent dans le village derrière leur barrage, fouillent les caves et les décombres d’où partent des coups de feu.
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Trois minutes après, tous les objectifs sont atteints,
Castel visité de fond en comble et les deux postes prévus établis.
La lutte avait été chaude près du calvaire, c’est là que la Compagnie eut la plus grande partie de ses pertes.
Ce poste, contre-attaqué par l’ennemi le 13 Juillet au soir, fut définitivement repris, le 14 Juillet, par le Sous-lieutenant SELLIER et la Section DUCHESNES; ils y firent 5 prisonniers dont 1 Sous-officier ; 3 Allemands restèrent sur le terrain.
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Le butin trouvé dans CASTEL se composait de deux mortiers de 240 et d’une grande quantité d’armes et munitions de toutes sortes.
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Le Sous-lieutenant Du FRÉTAY et plusieurs Cavaliers payèrent de leur vie le succès de ce brillant fait d’armes.
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Jestin François Marie
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Né le 20 Décembre 1887 à Plouguin
Lanrivanan
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Classe 1907 Matricule 2499
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Réformé n°2 le 26 Octobre 1909
Tuberculose pulmonaire
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Bon Service Armé le 14 Décembre 1914
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Incorporé le 22 Février 1915
87ème Régiment d'Infanterie
Soldat 2ème classe
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Disparu sur le champ de bataille le 17 Juillet 1917
Côte 304 - Esnes en Argonne (Meuse)
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Tué à l'ennemi
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Mort pour la France
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Monument aux morts de Plouguin​
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Historique du 87e Régiment d'Infanterie
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VERDUN - COTE 304 (Juillet 1917)
Le 17 juillet 1917, à 6 h. 15, c'est sous un violent tir de barrage que les Bataillons sortent des tranchées et se portent à l'attaque.
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La position ennemie, fouillis inextricable de tranchées et boyaux, est submergée avec une rapidité extraordinaire.
La résistance de l'ennemi est bientôt brisée.
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Le Bataillon VERDAVAINE atteint la tranchée Nouvelle et certains éléments poussent même jusqu'à la tranchée Gerok.
Le Bataillon DE COUESBOUC, dépassant également son objectif, la tranchée de la Demi-Lune, bouleversée par la préparation d'artillerie, remarquablement bien faite, arrive dans la tranchée Gretchen.
Par la prise de cette tranchée, des vues très importantes sur le ravin du bois Camard, partie Nord-Ouest de la Côte 304, étaient acquises.
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À 8 heures, la première ligne, entre la Côte 304 et le bois d'Avocourt, se trouve portée à 1000 mètres de la position de départ.
Plus de 250 prisonniers, des mitrailleuses, des "minen", ont été capturés.
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L'ennemi a subi de lourdes pertes et les nôtres ont été légères, eu égard aux résultats :
2 officiers tués, 8 blessés, 65 hommes tués, 200 blessés.
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En une journée de combats, la 6e brigade perd plus de 400 tués, blessés et disparus, mais les objectifs sont atteints et conservés.
Jézéquel Noël Laurent
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Né le 25 Décembre 1879 à Plouguin
Bourg
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Classe 1899 Matricule 2851
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Service Armé le 10 Novembre 1914
11ème S.I.M Section d'Infirmiers Militaires
le 26 Mars 1915
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Blessé le 24 Mars 1917 à Chauny
Plaie pénétrante abdomen intestinale
par éclats d'obus
Décédé le 26 Mars 1917
des suites de blessures de guerre.
Chauny (Aisne) Ambulance 2-61.
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Mort pour la France.
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Monument aux morts de Saint Frégant.
Monument aux morts de Plovan.
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​Médaille militaire
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Citation
Blessé le 24/03/1917 par un obus tombé
sur l’ambulance 2/61 à Chauny (02)
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Inhumation
Département : 02 - Aisne
Commune : Chauny
Lieu : Nécropole nationale
Carré, rang, tombe : Tombe 10, 2e section
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Vicaire à Plovan (Finistère)
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Kerboul Jean Baptiste
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Né le 3 Décembre 1896 à Plouguin
Scao
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Classe 1916 Matricule 2449
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Incorporé le 9 Avril 1915
64e Régiment d'Infanterie
111e Régiment d'Infanterie
le 7 Avril 1916
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116e Régiment d'Infanterie
le 20 Septembre 1916
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Tué à l'ennemi le 16 Avril 1917.
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Forêt de la Ville aux Bois (Aisne).
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Mort pour la France
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Monument aux morts de Plouguin
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Historique du 113e Régiment d'Infanterie
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OFFENSIVE DE L'AISNE 16 Avril 1917
Le 5e Corps (9e et 10e Divisions en première ligne, 125e Division en soutien) reçoit pour mission d'enlever les lignes allemandes situées au N. de l’Aisne et renforcées par trois ans de terrassements, de bétonnage, de confection de réseaux.
Deux obstacles principaux se dressent devant lui plus spécialement redoutables par leurs abris enterrés et leurs tunnels :
le bois des Boches et le bois des Buttes.
En arrière de ces deux bois, court, presque parallèlement au front, la route 44 sous laquelle des sapes profondes à un ou deux étages reliées entre elles, forment de nombreux centres de résistances.
Toute cette région est défendue par des blockhaus recouverts d'une épaisse carapace de béton armé, et destinés à abriter
soit des mitrailleuses, soit des minenwerfer, soit même des canons de 77.
Enfouis d'abord dans la verdure des arbres et dérobés aux vues, ils apparaissent après le bombardement préparatoire à l'attaque, nus, menaçants, à peine écornés par les 240 et les 155, tournant vers nous les inquiétantes arêtes vives de leurs créneaux
et de leurs embrasures.
Le Corps d'armée attaque entre le dernier contrefort du plateau de Craonne, qui domine à notre gauche toutes nos lignes,
et le ruisseau de la Miette dont le cours marécageux jalonne notre limite droite par la ligne sinueuse de ses peupliers.
La 10e Division est à gauche, la 9e à droite. La 125e avec le 76e et le 131e se tient prêt à appuyer l'avance.
Mais une mission d'une importance particulière est confiée au 113e .
Il est remis à titre provisoire à la disposition de son ancienne division, la 9e , et doit, après l'enlèvement des ouvrages de la route 44
et du bois des Boches, après l'occupation de la 2e position ennemie au S. de Juvincourt, prendre la tête de la Division,
traverser la Miette à Juvincourt et s'emparer d'Amifontaine, à 8 kilomètres de la base de départ.
Les circonstances ne lui ont pas permis d'accomplir sa mission, la 9e Division ayant été arrêtée devant Juvincourt.
A 6 heures, l'attaque, déclenchée de façon soudaine, enlève d'un bond les tranchées de la route 44, masquant le bois des Boches
qui doit tomber après avoir été encerclé par le 313e , un bataillon du 4e et la 10e Division.
Le 113e progresse avec rapidité en soutien du 82e et du 4e à hauteur du 66e bataillon de chasseurs.
A gauche, le bois des Boches, dont l'encerclement n'est que partiel en raison du retard des troupes voisines, résiste
et nous prend à revers par ses feux.
La gauche de la 9e Division se trouve découverte.
Au moment où elle aborde les tranchées au S. de Juvincourt, elle est contre-attaquée de front et de flanc.
Le 113e intervient et maintient les positions de Juvincourt menacées.
Le 2e bataillon, sur le flanc gauche du 4e R.I. qui a subi de lourdes pertes et dont un des bataillons combat dans le bois des Boches, repousse une contre-attaque très violente qui débouche en masse du bois de la Casemate à l’O. de Juvincourt.
L’attitude du Régiment, dont l'ardeur et l'entrain sont magnifiques, nous permet de maintenir nos positions de Juvincourt
et de rester à hauteur de la 69e Division qui, à l'E. de la Miette, a progressé jusqu'aux abords de ce village.
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Cette journée commencée avec éclat, voit son cours heureux brusquement interrompu.
Vainement les chars d'assaut, dont les débuts étaient accompagnés de tant d’espoirs, interviennent contre un adversaire prévenu.
Pris à partie par l'artillerie, la plupart dépassent à peine nos lignes et flambent comme des torches.
Kervoal Pierre Yves Marie
Kernizan
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Né le 30 Janvier 1897 à Plouguin*
* Ploudalmézeau sur Registre Matricule
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Classe 1917 Matricule 2331
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Ajourné en 1916
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Classé Service Armé le 24 Mai 1917
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Incorporé au 2e Régiment d'Infanterie Coloniale
le 3 Septembre 1917
Soldat de 2ème classe
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42e Régiment d'Infanterie Coloniale
9e Bataillon
le 15 Avril 1918
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73ème Régiment d'Infanterie
le 24 Juin 1918
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Disparu le 15 Juillet 1918 à Dormans
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Mort pour la France
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Monument aux morts de Ploudalmézeau
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Historique 73ème Régiment d’Infanterie
Le 1er Juillet le régiment quitte ses cantonnements pour arriver à Baulne et la Chapelle-Monthodon, villages situés sous Dormans.
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Le colonel Truffert se trouve à Comblizy tandis que les bataillons prennent leur quartier.
Le 5 juillet, le chef de bataillon Larbey remplace le colonel Truffert souffrant avant d’être lui aussi remplacé par
le lieutenant-colonel de Bonnefy.
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Le 9 juillet, le 1er bataillon est en 1ère ligne...
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Le 15 juillet, un bombardement effroyable est déclenché sur les lignes : avant-postes de Dormans, le bois du Chêne,
la route de Dormans à Comblizy lorsque vers 4 heures, les allemands attaquent du parc du château et s’infiltrent dans les lignes.
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Il faut reculer vers la 2e ligne ; tandis que le lieutenant-colonel de Bonnefoy est évacué blessé, le chef de bataillon Larbey
reprend le commandement du 73e.
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Vers 23 heures, le régiment se retire sur ordre et vient cantonner le 16 juillet, à la ferme de Mondelin située au sud-est d’Orbais- l’Abbaye.
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Les pertes sont très importantes tant en tués qu’en disparus et prisonniers d’ailleurs très nombreux…
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