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Soldats et Marins de Plouguin Morts pour la France
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Noms de L - Lescop à L'Hostis
Collection Marie Ange et Philippe Le Gall
Lescop Joseph Marie
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Né le 3 Août 1895 à Plouguin
Scao
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Classe 1915 Matricule 582
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Incorporé le 8 Septembre 1915
48e Régiment d'Infanterie.
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Décédé le 4 Juin 1916
de Blessures de guerre
Chattancourt (Meuse) secteur de Cumières.
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Mort pour la France.
Inhumé le 6 Janvier 1916
au cimetière de Fromeréville, tombe 20.
Monument aux morts de Tréglonou
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L'ancien cimetière militaire établi après la guerre sur la route de Béthelainville a déménagé.
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Les corps ont été déplacés dans les nécropoles de Glorieux et de Landrecourt.
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L'emplacement est aujourd'hui signalé par un monument portant l'inscription
"Gloire éternelle à ceux qui ont donné leur vie pour la cause sacrée de la liberté"
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Lescop Yves Marie
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Né le 8 Mars 1887 à Plouguin
Kernabiou
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Classe 1907 Matricule 2378
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Rappelé à l'activité le 2 Août 1914
19e Régiment d'Infanterie
219e Régiment d'Infanterie
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Mort le 14 Août 1916
de suites de blessures de guerre
à l'Ambulance 2/61 Harbonnières (Somme)
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Blessé le 14 Août 1916
au bois du Satyre près de Soyecourt
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Mort pour la France
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Monument aux morts de Plouguin
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Historique du 219 Régiment d'Infanterie
Dans la nuit du 5 août 1916, le Régiment transporté en camions-autos,
gagne les tranchées du bois de Soyecourt et du bois du "Satyre".
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Du 6 au 13 août, séjour aux tranchées.
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Dans la nuit du 13 au 14 août 1916, une opération est tentée pour progresser dans la ligne allemande
et continuée dans la soirée du 14 Août.
La progression à la grenade échoue.
L'Hostis Claude Marie
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Né le 25 Février 1892 à Plouguin
Tourhip
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Classe 1912 Matricule 2060
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Incorporé le 8 Octobre 1913
71e Régiment d'Infanterie
272ème Régiment d'Infanterie
le 1 Juillet 1915
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Tué à l'ennemi le 4 Octobre 1915 au Trou Bricot
Souain Perthe-lès-Hurlus (Marne)
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Mort pour la France
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Monument aux morts de Plouguin
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Le Trou Bricot
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On désignait sous le nom de bois du Trou Bricot,
les carrés de sapins qui s'élevaient
sur les pentes orientales de la cuvette de Souain.
Ils s'étendaient sur deux kilomètres environ de profondeur
et formaient un des principaux centres
de la résistance allemande.
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Pour emporter l'ouvrage, il était indispensable de l'attaquer
sur toutes ses faces.
Collection Marie Ange et Philippe Le Gall
L'Hostis Eugène Jean François Marie
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Né le 20 Août 1891 à Plouguin
Kerléo
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Classe 1911 Matricule 1475
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Incorporé le 8 Octobre 1912
48e Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
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Soldat de 1ère classe le 10 Avril 1914
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Caporal le 14 Novembre 1914
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Mort le 24 Décembre 1914
à l'Ambulance 13
Sombrin - Avesnes Le Comte (Pas de Calais)
des suites de maladie contractée en service.
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​Mort pour la France
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Monument aux morts de Plouguin
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Nécropole nationale de Barly (Pas de Calais)
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L'Hostis Félix René
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Né le 7 Juin 1885 à Plouguin
Quivarch
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Classe 1905 Matricule 693
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Ajourné en 1906
Exempté en 1907
Faiblesse générale
Bon Service Armé le 15 Décembre 1914
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Appelé à l'activité le 31 Février 1915
151e Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
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Parti en renfort le 28 Juin 1915
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Evacué le 2 Août 1915
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Arrivé au dépôt le 8 Octobre 1915
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130e Régiment d'Infanterie
le 13 Août 1916
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Soldat de 1ère classe le 26 Décembre 1918
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Tué à l'ennemi le 13 Octobre 1918*
sur le champ de bataille de la côte 178
Route de Médéan à Mazagran (Ardennes)
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* Jugement déclaratif du 26 Janvier 1922
fixe le décès au 11 Octobre 1918
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Mort pour la France
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Plaque commémorative Eglise de Tréouergat.
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Inhumation
Département : 08 - Ardennes
Commune : Semide
Lieu : Nécropole nationale d'Orfeuil
Carré, rang, tombe : Tombe 234
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Historique du 130e Régiment d'Infanterie
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LA POURSUITE
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Orfeuil
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Les journées du 6 et du 7 Octobre 1918 sont relativement calmes ; des patrouilles gardent le contact de l'ennemi
dont l'artillerie est fort active.
Le régiment reçoit un ordre d'opérations pour la journée du 8 Octobre : il doit briser la résistance acharnée de l'ennemi,
le chasser de sa dernière position, organiser et progresser en direction générale de Semide ; ses objectifs immédiats sont :
1° Une tranchée au nord de la voie ferrée Orfeuil-Médéah ;
2° La croupe du bois du Dindon.
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Le 8 octobre, à 5 h.15, l'artillerie lourde et les 75 exécutent un violent tir de neutralisation sur la crête et le village d'Orfeuil.
A 16 h.15, l'artillerie de campagne allonge le tir et le 3e bataillon, comme l'avait fait le 1er trois jours avant, monte le glacis
avec un entrain et une confiance admirables, malgré la violente réaction de l'ennemi.
La compagnie de gauche (10e ) dépasse rapidement le bois R. 42 et atteint son premier objectif après un vif combat
au cours duquel elle fait des prisonniers.
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La compagnie de droite (9e ) se heurte à un barrage extrêmement serré de mitrailleuses autour du groupe des maisons ouest d’Orfeuil
et d’Orfeuil même ; malgré les lourdes pertes qu’elle subit, elle continue sa progression.
Mais sa tâche est trop lourde, et, décimée, elle doit s’arrêter devant la ligne de chemin de fer.
Le capitaine LOYER donne alors l’ordre à la compagnie de soutien (11e ) de franchir la route sur la gauche, puis de se rabattre vers la droite pour réduire par encerclement les nids de résistance : c’est en orientant personnellement cette compagnie, en faisant preuve d’une abnégation absolue sous un barrage d’une intensité extrême, que le capitaine LOYER tombe mortellement frappé.
La 11e compagnie, faute d’avoir un champ suffisant, ne peut exécuter complètement le mouvement qui lui est indiqué et vient s’intercaler entre les 9e et 10e .
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Pendant ce temps, la 9e compagnie subit le choc d'une forte contre-attaque débouchant du village.
Sa résistance opiniâtre arrête net l’assaillant et lui infligé de lourdes pertes au prix pour elle-même, des plus cruels sacrifices :
mais elle ne cède pas un pouce du terrain qu’elle vient de conquérir.
Il est donc impossible pour la droite du régiment d’atteindre son premier objectif par une attaque directe ; les dispositions sont prises pour enlever l’obstacle par la gauche de la croupe du Dindon, et à 8 h.15 le 2e bataillon fut actionné.
L’ordre ne lui parvint d’ailleurs qu’au prix de grandes difficultés : déjà trois coureurs étaient tombés en essayant de le transmettre,
quand le soldat GIRAUD s'offrit pour tenter l’aventure. Grièvement blessé sur la route, GIRAUD, malgré ses souffrances, se traîna sous la grêle de projectiles et ne s'arrêta que lorsqu'il eut confié en mains sûres le pli dont il était porteur.
La mise à pied d’œuvre des unités du 2e bataillon fut lente et pénible en raison de la présence continuelle d’avions ennemis très nombreux, volant bas et mitraillant nos troupes ; en outre, la réaction de l’artillerie ennemie fut de plus en plus marquée.
Cependant les emplacements de départ furent atteints sans trop de pertes : mais l’attaque, qui devait partir conjointement avec la division d'infanterie de gauche, n’eut pas lieu, en raison d'un contre-ordre reçu par cette division.
Dans la soirée, le 2e bataillon releva le 3e bataillon. Le deuxième combat d’Orfeuil était fini ; comme le premier,
il laissait des vides dans le régiment, combien nombreux, combien cruels !
17 officiers, dont 1 commandant de bataillon et 4 commandants de compagnie, et 347 hommes furent tués ou blessés ;
le 3e bataillon, vieux de deux mois à peine, se montrait digne de ses aînés.
Et le 130e tout entier, qui durant des années n'avait connu que la défensive, dont le rôle, jusqu’ici, n’avait été que de « tenir », laborieux, opiniâtre, dans des secteurs ingrats et immuables, déploya, l’heure venue, les plus belles qualités d’attaque :
valeur, sang-froid, décision, souplesse.
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Guidé par des chefs qu’il aimait, auxquels il prodiguait sa confiance, il fonça sur le Boche « tout droit »,
comme le lui commandait sa devise ; le dernier rempart de l'Allemagne, les défenses d'Orfeuil, malgré leur solidité éprouvée
par de nombreux et récents assauts, allaient tomber....
Pendant toute la journée du 9 Octobre, en effet, l'attitude de l'adversaire trahit son inquiétude et sa démoralisation : l'infanterie,
les mitrailleuses tiraillent à tout propos, et l'artillerie, très active, harcèle continuellement nos arrières.
Dans la soirée, la nouvelle parvient que l'ennemi prépare un repli sur son front : toutes les dispositions sont prises en conséquence et des patrouilles, très actives, maintiennent un contact serré.
Le 10 Octobre, à 7 h.30, ce contact existait encore et des rafales de mitrailleuses partaient encore des maisons ouest d'Orfeuil.
A 8 heures, le tir s'arrête, et une patrouille avancée rend compte qu'elle n'éprouve aucune résistance.
Plusieurs reconnaissances sont aussitôt poussées et confirment le repli de l'ennemi;
le lieutenant colonel donne l'ordre de départ immédiat : c'est le démarrage, la poursuite qui commence...
Le 2e bataillon part en tête, suivi du fer bataillon qu'accompagne le lieutenant-colonel ;
le 3e bataillon est en réserve à la disposition du général de division.
A 9 h.40, les deux bataillons ont complètement franchi la crête du Pylône.
Vers 10 heures, le 1er bataillon remplace le 2e qui devient bataillon de soutien ; mais, à 12 h.10, il est arrêté dans sa progression
à la corne nord du bois du Dindon par un tir très serré de mitrailleuses et un violent barrage d'artillerie.
Il faut faire installer une section avancée de 75 pour pouvoir, à 16 h.30, faire un nouveau bond de quelques centaines de mètres ;
en fin de journée, les éléments avancés du régiment restent en contact étroit avec l'ennemi qui marque une certaine résistance
sur une ligne générale à 500 mètres au nord de la lisière nord du bois du Dindon.
Si les pertes sont assez sensibles, en raison des nombreuses mitrailleuses masquées dans les bois, sur les crêtes, etc...
prenant d'enfilade notre progression, l'enthousiasme des troupes et leur entrain n'en sont nullement altérés
et c'est avec joie que, le 11 octobre, à 2 heures du matin, elles reçoivent l'ordre de se préparer à attaquer au petit jour.
Le 11 octobre à 5 h.30, le bataillon d'avant-postes avance résolument, réduit les résistances locales ; les arrière gardes ennemies se replient et, à 10 heures, le premier objectif assigné, c'est-à-dire la croupe nord ouest de Semide, était atteint ;
le bataillon CALTÉ dépassait même un peu cet objectif, mais il était peu après obligé de s'arrêter sous un intense bombardement.
A 14 heures, la marche en avant était reprise, mais les mitrailleuses et l'artillerie allemandes empêchaient nos éléments de pointe d'atteindre le deuxième objectif (ferme de Constantine).
En se portant en avant avec l'état-major sous un violent barrage d'obus de gros calibre, l'abbé VIDAL, aumônier divisionnaire, est blessé ; montrant en cette circonstance la bravoure et la bonne humeur qu'il n'a cessé de prodiguer en maints secteurs,
il rejoint après quelques heures seulement de repos.
En fin de journée, le lieutenant-colonel doit employer le 3e bataillon pour former « bretelle » face à l'ouest ;
car, beaucoup plus avancé que la division de gauche, avec laquelle il a d'ailleurs perdu toute liaison, le régiment est en flèche
et dans une situation délicate.
Dans la soirée, le régiment est soumis à un très fort bombardement par obus de tous calibres, et pendant la nuit les rafales de mitrailleuses ne cessent pas.
Le P. C. du colonel est installé à la cote 178, sur la route de Nevers à Sedan, au nord-ouest de Semide.
Collection Norbert L'Hostis
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Nécropole nationale d'OrfeuilCarré,
Semide - 08 - ArdennesCommune
rang, tombe : Tombe 234
​
A noter la faute d’orthographe sur le nom
L'Hostis Guillaume Marie
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Né le 24 Février 1877 à Plouguin
Kervavic
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Classe 1897 Matricule 1234
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Rappelé à l'activité le 2 Août 1914
87e Régiment d'Infanterie Territoriale
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2ème Bataillon Territorial de Chasseurs Alpins
le 5 Novembre 1915
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Blessé le 21 Octobre 1917 à Vailly (Aisne)
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Mort le 21 Octobre 1917
de blessures de guerre
à l'Ambulance 12/20 Cerseuil
Secteur Postal 80 (Aisne)
Broiement de la jambe gauche par éclat d'obus
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Inhumé au cimetière militaire de Corseuil (Aisne)
Nécropole nationale de Vauxbuin
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Mort pour la France
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Monument aux morts de Plouguin
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Nécropole nationale française de Vauxbuin
Le site de Vauxbuin, aménagé en 1919,
occupe une superficie de 16 096 m2
et abrite 4 916 dépouilles mortelles
dont 4 899 combattants tués
pendant la Grande Guerre
et 17 combattants de la Seconde Guerre mondiale.
Ont été regroupés dans ce cimetière
les corps provenant de cimetières militaires
provisoires tels Longpont (628 corps), Cerseuil,
Longueval, Missy-sur-Aisne, Saint-Christophe à Soissons, Oulchy-le-Château, Jouy et Nanteuil-la-Fosse.
Parmi ces combattants, 3 958 sont inhumés en tombes individuelles et collectives, 940 dans deux ossuaires.
On dénombre aussi une sépulture russe.
Un carré militaire contient les corps de 281 soldats britanniques du corps expéditionnaire
britannique (B.E.F.) qui sont passés par deux fois à Vauxbuin.
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Historique du 2e Bataillon Territorial de Chasseurs Alpins
17 octobre 1917
Au cours d'un bombardement, pendant les travaux de nuit et de ravitaillement en munitions de la tranchée de départ,
5 Chasseurs de la 3e Compagnie sont tués et 2 sont blessés.
18 octobre 1917.
L'artillerie continue ses tirs de préparation ; 2 Chasseurs de la 1re Compagnie sont blessés.
19 et 20 octobre 1917
Grosse activité de l'artillerie.
L'ennemi tire des obus toxiques : 1 Sergent et 1 Chasseur de la 1re Compagnie sont assez sérieusement indisposés par les gaz.
21 octobre 1917
L'artillerie intensifie son tir de préparation; 4 Chasseurs de la 2e Compagnie sont tués par éclats d'obus,
et 2 Chasseurs, de la même unité, sont assez grièvement blessés.
L'Hostis René Gabriel Marie
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Né le 14 Septembre 1888 à Plouguin
Kerlinou
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Classe 1908 Matricule 707
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Incorporé le 7 Octobre 1909
71e Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
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Envoyé en congé le 24 Septembre 1911
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Rengagé pour 3 ans le 24 Avril 1913
au 2ème Régiment d'Artillerie Coloniale
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Réformé le 4 Septembre 1914
Anévrisme de l'aorte abdominale
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Reconnu bon pour le service
35ème Régiment d'Artillerie de Campagne
le 8 Septembre 1915
​2ème canonnier conducteur
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Tué à l'ennemi le 14 Avril 1916
par un obus sur le champ de bataille à Verdun
aux Planchettes
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Mort pour la France
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Monument aux morts de Plouguin
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Historique du 35ème Régiment d’Artillerie de Campagne
Le 21 Février 1916, l’ennemi donne un grand assaut par surprise.
Les troupes françaises, refoulées et rejetées du fort de Douaumont, parviennent au bout de quelques jours à arrêter la poussée
et à sauver la ville de Verdun.
C’est à ce moment que le 35ème R .A.C. relevé du secteur de Champagne, et sans avoirpris de repos, arrive à Verdun le 30 Mars.
Il prend position dans le secteur de Douaumont, le plus directement menacé, celui où les actions sont les plus violentes.
Le terrain est celui des côtes de la Meuse : profondément découpé, avec de fortes pentes et des zones défilées qui sont plus propres
à recevoir de l’artillerie lourde, que du 75.
Cette circonstance est éminemment favorable aux Allemands, qui ont accumulé dans le secteur d’attaque de nombreuses
batteries d’artillerie lourde.
Les positions de tir pour nos 75 sont rares.
Le sol est rocailleux, les abris sont difficiles à creuser, et les obus donnent des éclats dangereux à grande distance.
Dans ce terrain continuellement battu, aucune piste ne peut subsister et les ravitaillements de toutes sortes ont beaucoup de peine
à atteindre les batteries.
Des milliers et des milliers d’obus sont apportés par les conducteurs qui rivalisent d’énergie, d’endurance,
d’esprit de sacrifice avec les servants.
Le 35ème R.A.C. a sa page de gloire inscrite dans les combats fameux de Verdun.
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