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Soldats et Marins de Plouguin Morts pour la France
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Noms de M - Maguer à Morel
Maguer François Hyacinthe
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Né le 12 Août 1880 à Plouguin
Kerhuguellou
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Classe 1900 Matricule 1234
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Rappelé à l'activité le 7 Novembre 1914
18e Bataillon de Chasseurs à pied
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61e Bataillon de Chasseur à Pied
le 1 Juin 1915
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17e Bataillon de Chasseur à Pied
le 26 Juin 1915
​Tué à l'ennemi le 29 Juin 1915*
Souchez (Pas de Calais)
​*28 Juin 1915 selon Historique
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Mort pour la France.
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Inhumé au cimetière de Souchez (Pas de Calais)
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Monument aux morts de Lampaul-Ploudalmézeau
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Collection Gabriel Trébaol
Menec Jean
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Né le 21 Septembre 1882 à Plouguin
Loc-Majan
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Classe 1902 Matricule 894
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Inscrit Maritime
Rappelé à l'activité le 2 Août 1914
219e Régiment d'Infanterie
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Décédé le 19 Octobre 1914
de maladie contractée en service
Typhoïde
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Hôpital temporaire n°10 d'Amiens (Somme)
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Mort pour la France
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Monument aux morts de Plouguin
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Ancienne abbaye de Saint-Acheul.
Hôpital Saint-Acheul n° 10 (vers 1917)
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Médecine et armées - 2015
M. MORILLON, médecin général inspecteur (2S), professeur agrégé du Val-de-Grâce.
Président du Conseil scientifique du Comité international de médecine militaire
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L’épidémie de fièvre typhoïde des premiers mois de guerre
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Avec la grippe espagnole de 1918, la fièvre typhoïde a été la maladie infectieuse la plus meurtrière pour les troupes françaises.
Pas moins de 15 000 hommes y ont succombé, soit l’effectif d’une division !
Ayant débuté dès les premières semaines de guerre, l’épidémie atteignait un pic en novembre et décembre 1914 avec 14 000 nouveaux cas par mois dans l’armée française.
Bien qu’en décroissance, la maladie persistait pendant le premier semestre 1915, atteignait un nouveau pic à la fin de l’été
avant de se stabiliser autour de quelques centaines de cas par mois et moins pendant les autres années de guerre.
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Sur les 125 000 cas enregistrés de 1914 à 1918, 45 500 étaient survenus en 1914 et 64 500 en 1915 soit 88 % du total
pour ces 18 premiers mois de guerre.
L’armée française a été manifestement plus touchée que ses alliées avec un taux d’incidence de presque 15/1 000 hommes
(3,6 ‰ chez les Belges, 1 ‰ chez les Britanniques et 6,2 ‰ chez les Italiens).
Les armées allemandes et autrichiennes ont également été touchées de façon importante (respectivement 112 000 et 1 710 00 cas).
Malgré l’existence de vaccins, rendus obligatoires par la loi Labbé du 28 mars 1914, les troupes françaises qui comportaient
un très grand nombre de réservistes n’étaient que très partiellement immunisées.
Seuls 125 000 hommes (sur 3 600 000) étaient complètement vaccinés (3 ou 4 injections selon le vaccin utilisé) en août 1914.
En plus des difficultés de production et d’approvisionnement, il faut souligner le soutien souvent défaillant du commandement,
non convaincu de l’efficacité et impressionné par les réactions adverses du vaccin et même de certains médecins
qui multipliaient les contre-indications.
Merceur François Marie
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Né le 19 Décembre 1883 à Tréouergat
Pen ar Prat
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Résidant à Plouguin Lescoat
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Classe 1903 Matricule 3221
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Cultivateur
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Résidant à Plouguin
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Rappelé à l'activité le 2 Août 1914
219e Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
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Disparu vers le milieu de Septembre 1914
Présumé tué ou prisonnier
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Décès déclaratif fixé au 15 Septembre 1914
Autrèche (Marne)
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Mort pour la France
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Monument aux Morts de Plouguin
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Historique du 19e Régiment d'Infanterie
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1914
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A la mobilisation, le 19e tenait garnison à Brest.
Recruté dans les trois départements bretons du Finistère, du Morbihan et des Côtes-du-Nord qui fournirent à la France
de si nombreux et de si vaillants défenseurs, le 19e de la Grande Guerre quitte sa garnison le 8 août et débarque de ses trains fleuris
dans la région de Challerange.
Les jours suivants le rapprochent de la frontière et de Sedan.
Il entre en Belgique, aux Hayons, le 22 août au matin il débouche sur le plateau de Paliseul et se porta, à découvert,
à l'attaque de l'ennemi retranché dans le village de Maissin.
Le choc est des plus rudes, les Allemands, abrités dans les tranchées et couverts de nombreuses clôtures en fil de fer,
essaient d'arrêter par des feux meurtriers la marche du régiment.
Mais ils ne peuvent avoir raison du magnifique élan, de la ténacité, de la volonté de vaincre du 19e qui enlève à la baïonnette
le village de Maissin et s'y maintient toute la nuit malgré de violents retours offensifs.
Lorsque le 11e corps d'armée débordé sur ses ailes se replie au sud de la Meuse, le 19e est à l'arrière-garde
et défend les abords de Sedan ; il prend une part brillante, le 27 août, à la bataille de Chaumont-Saint-Quentin et bouscule
jusqu'à la Meuse un ennemi très supérieur en nombre.
Après avoir reçu d'importants renforts, le régiment participe à la bataille de la Marne et livre à Lenharrée, les 6, 7 et 8 septembre,
de furieux combats, puis poursuit les Allemands en retraite par Châlons et Suippes jusqu'à la ferme des Vacques.
Merceur Jean François
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Né le 4 Avril 1891 à Plouguin
Lescoat
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Classe 1911 Matricule 1485
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48ème Régiment d'Infanterie
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Décédé le 2 Décembre 1914
à l'Ambulance 3-10e CA
Maladie Embarras gastrique
Fièvre Typhoïde
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Inhumé à Wanquetin (Pas de Calais)
Carré Communal
Tombe N°17
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Mort pour la France
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Monument aux morts de Plouguin
Morel Joseph Marie
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Né le 8 Avril 1882 à Ploudalmézeau
Grand Moulin Plouguin
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Classe 1902 Matricule 1292
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Caporal de Réserve le 25 Décembre 1908
Rappelé à l'activité le 2 Août 1914
2e Régiment d'Infanterie Coloniale
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32e Régiment d'Infanterie Coloniale
le 7 Août 1914
Aux Armées
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Cultivateur à Plouguin
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Caporal
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Prisonnier à Maubeuge le 7 Septembre 1914
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Mort le 7 Septembre 1914
au Grand Camp Perdu
en tant que prisonnier de guerre
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Monument aux morts de ??
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Historique du 32e Régiment d'Infanterie Coloniale
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LA CAPITULATION de MAUBEUGE
7 septembre
L'ennemi a progressé au N.-E. de la place.
Les 13ème et 15èmes Cies sont en réserve au fort d'Hautmont.
Le détachement LECARPENTIER occupe des tranchées au N. de la route Rousies – Ferrière-la-Grande.
Les autres unités sont sur leurs emplacements de la veille.
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Vers midi, le drapeau blanc est hissé sur le clocher de l'Église de Maubeuge, les troupes reçoivent l'ordre de suspendre toute attaque. Néanmoins le bombardement de la ville et de ses abords est continué jusqu'à la nuit par l'artillerie allemande.
Nos hommes le subissent avec calme sur leurs positions ; plusieurs sont tués, d'autres blessés ;
le fort Leveau est détruit par les obus de 480.
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On reconnaît là les procédés de nos ennemis ; procédés barbares et sauvages qui consistent à faire le plus de mal possible
à un ennemi même désarmé ; procédés « Boches » si loin de ceux d'une nation civilisée.
Vers 19 heures, dans le 1er secteur, une colonne ennemie débouche du calvaire de Douzies, s'apprêtant à attaquer le village
malgré le drapeau blanc hissé sur les tranchées.
Le Général Commandant la Réserve Générale qui traverse Douzies à ce moment-là, indique au Lieutenant-colonel FRANQUET l'interprétation qui doit être donnée à l'ordre du Gouverneur :
« suspendre toute attaque ne veut pas dire de ne pas se défendre si l'on est attaqué ».
En conséquence, toutes les mesures sont prises aussitôt pour résister à l'attaque ennemie ; mais avant que celle-ci ne se soit produite,
le Chef de bataillon DIÉTRICH reçoit un nouvel ordre du Général VILLE lui prescrivant, après entente avec un général allemand,
de faire rentrer tout le monde dans les cantonnements.
Pendant que nos hommes exécutent cet ordre, des sections de mitrailleuses ennemies pénètrent dans Douzies et ouvrent le feu sur eux ; nous perdons là 15 tués ou blessés.
Les interventions successives et énergiques du Lieutenant-colonel FRANQUET auprès des différents officiers allemands parvinrent
enfin à arrêter l'effusion de sang.
Vers 18 heures 30, l'Etat-major et le 2ème Bataillon du 32ème Colonial sont faits prisonniers et désarmés.
Au moment de la reddition tout l'avoir de la caisse régimentaire a été distribué aux officiers et sous-officiers tant en solde acquise
qu'en avances qui ont été remboursées par la suite.
La capitulation de la place avait été signée dans l'après-midi.
Morel Olivier
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Né le 16 Octobre 1893 à Ploudalmézeau
Grand Moulin Plouguin
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Classe 1913 Matricule 352
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Incorporé le 12 Août 1914
19e Régiment d'Infanterie
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Mort le 24 Octobre 1915 de blessures de guerre
à l'ambulance 5/11 La Croix-en-Champagne (Marne)
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Mort pour la France
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Monument aux morts de Plouguin
Monument aux morts de Ploudalmézeau
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Inhumé à Croix-en-Champagne
Nécropole nationale de Saint Jean-sur-Tourbe
Tombe individuelle n°509
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Médaille Militaire
Croix de guerre
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